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Bicentenaire de Parmentier

 Antoine-Augustin PARMENTIER, savant pharmacien et agronome  

  

né à Montdidier le 12 août 1737 - mort à Paris le 17 décembre 1813 17 décembre 2013, date bicentenaire de sa mort

 

 

Sa statue à Paris

Sa tombe au Père La Chaise

 

Contrairement à une idée assez répandue, Antoine-Augustin Parmentier  n’a pas découvert la pomme de terre, mais il a déployé une science, une patience, une ingéniosité prodigieuse pour en faire connaître et répandre l’usage. Expérimentateur infatigable il publia de nombreux travaux concernant l’alimentation, l’hygiène et la prévention. 

Devenu pharmacien en 1757, dans les hôpitaux de l’armée de Hanovre, il est fait prisonnier durant la guerre de sept ans (1756-1763) et découvre à cette occasion la pomme de terre, principale nourriture fournie aux prisonniers. Il approfondira ensuite ses connaissances en chimie alimentaire en Allemagne à Francfort-sur-le-Main. Il devint apothicaire en chef des armées françaises. 

 

“Hommage à Parmentier et à la Truffole” Affiche de l'exposition 2009         
à la Bibliothèque municipale de Châtel-Saint-Germain 57160 (près de Metz, en Moselle, région Lorraine)         
Collection La Truffole Fonds historique © Photographies et tirages Denis Fogelgesang

 

A la suite d’une terrible disette survenue en 1769, l’académie de Besançon lance en 1771 un concours sur le thème suivant : « Indiquez les végétaux qui pourraient suppléer en cas de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation » . Parmentier remporte le 1er prix. La faculté de médecine de Paris peut déclarer que la consommation de la pomme de terre ne présente pas de danger ; celle-ci était certes connue, en Europe, depuis le XVIème siècle, mais elle faisait encore l’objet d’une grande méfiance. Nommé directeur de la pharmacie de l’hôtel des invalides en 1772, il va promouvoir le tubercule en organisant des dîners au menu composé de 20 plats à base de pomme de terre où seront conviés des hôtes prestigieux tels que Benjamin Franklin ou Lavoisier.

En 1785, il obtint de tenter une expérience publicitaire restée célèbre dans la plaine des Sablons à Neuilly : il fit ensemencer 54 arpents qu’il fit garder, le jour seulement, sur ordre du Roi. Cela éveilla la curiosité du peuple. La nuit, lorsque la surveillance se relâchait, les voleurs emportaient des tubercules. Le 25 août, la famille royale et des courtisans visitèrent le champ des Sablons. Parmentier offrit au roi et à la reine un bouquet de fleur de solanée. En 1789 il publie Traité sur la culture et les usages de la pomme de terre.

Poursuivant ses travaux sur l’alimentation, Parmentier s’intéressa à l’utilisation du maïs, de la châtaigne, au perfectionnement de la boulangerie pour laquelle il créa une école. Pour lutter contre le blocus continental, il proposa notamment de remplacer le sucre par le sirop de raisin. Il envisagea la conservation de la viande et des produits laitiers par le froid. Sous le Consulat, il fut inspecteur général du service de santé.

C’est lui qui imposa, entre 1805 et 1813, la vaccination obligatoire contre la variole, fidèle en cela à son scepticisme sur les vertus de la médecine curative ; il prônait donc une meilleure alimentation et une hygiène améliorée pour lutter contre les maladies à titre préventif. 

par Joël FERRAND d'après un extrait du livret publié en juin 2013        
"Saint-Alban d'Ay, Berceau de la Truffole, Histoire de la pomme de terre"           
"Antoine-Augustin PARMENTIER savant philanthrope" p.12.

 

 

Le Petit journal supplement illustré n° 1204 du 14 décembre 1813  Centenaire d'un bienfaiteur de l'humanité  PARMENTIER PROPAGATEUR DE LA POMME DE TERRE EN FRANCE

Assiette en faïence de Luneville à la gloire de PARMENTIER fête des écoles Neuilly-sur-Seine Statue de M. GAUDEZ, erigée le 11 mars 1888

Exposition 2003,  timbre PARMENTIER 1956 dessin et gravé d' Henry Cheffer.  Consultez toutes nos cartes postales sur la pomme de terre truffole