Huile sur toile de Michel DEVAUX, avril 2019, n° 1770, 65 x 50 cm
d’après l’homme de Vitruve de Léonard de Vinci: le texte en écriture
inversée expose le concept de l’anonymat et explique la métaphore des
pommes de terre
Quand chacun devient tout le monde, cela va de deux à l’infini. Mais en disant : ils, eux, elles, les autres, on ne
sait jamais combien on est. En peignant, soit on doit montrer tout le monde soit, pour simplifier, on utilise une
métaphore où un seul vaut pour tous. Insignifiantes en apparence, les pommes de terre se prêtent idéalement à
cette métaphore. On vient d’ailleurs de découvrir qu’elles forment de nombreuses sociétés distinctes, très cultivées
et très secrètes qui vivent en paix les unes avec les autres ? En paix ! mais pourquoi ? Mais comment ? Nos
chercheurs commencent à pouvoir l’expliquer : elles savent qu’elles ne sont rien. Aucune pomme de terre ne se
considère comme unique : toutes sont anonymes. Elles n’ont pas d’Etat Civil, l’une remplace l’autre et l’autre l’une.
Du coup, chez elles, les Arts connaissent un rayonnement très singulier et inconnu chez nous : comme ici, avec
ce dessin de « L’homme de Vitruve » où elles nous disent qu’elles sont toutes nées sur le même modèle et qu’elles
sont trop nombreuses pour vouloir être quelqu’un !
Carte réalisée au profit des associations de défense de la Truffole
avec le soutien du CNIPT Paris.
© La Truffole fonds historique.
Saint-Alban-d’Ay (Ardèche) berceau de la Truffole depuis 1540.
INPI Paris n° 02 3 200 667, 668, 669 - www.truffole.fr
91 - Source : La Truffole fonds historique. 500 ex. Imprimerie Baylon-Villard Annonay (Ardèche). Sortie pour la Saint-Alban le 22 juin 2022.